Les jumelles qui se prenaient pour une loupe

Que valent ces jumelles un peu spéciales qui permettent de voir aussi bien de loin que de près ? C’est ce que nous allons voir (de près*) dans ce test.

Des jumelles ! Voilà un sujet pas très « geek » à priori. Mais ces Papilio ont quelques secrets bien gardés.

Des bonnes jumelles, c’est cher !

Je vais vous confier quelque chose, j’aime observer les petites bêtes du jardin : les oiseaux, les insectes, les araignées, les habitants de la mare… et pour cela, il faut soit de bons yeux, soit une bonne paire de jumelles (n’est pas un pléonasme ? 🤔). Pour les oiseaux, pas de problème : n’importe quelle paire peut faire l’affaire. Je vous recommande quand même d’investir dans des optiques un peu correctes comme ces Nikon Monarch à très bon rapport qualité/prix (un peu plus de 300€) ou si vous avez le budget, Kite Optics est très réputé (ces Lynx HD par exemple). Si vous vous appelez Crésus et que vous êtes geek, foncez sur les Swarovsky AX Visio, c’est un chouia cher (près de 5000€ gloups !) avec des optiques au sommet et de la reconnaissance automatique des espèces d’oiseaux et autres fioritures.

Bon revenons-en à nos moutons… enfin à nos petites bêtes donc. Passé l’observation des oiseaux, je voudrais regarder d’un peu plus près cette abeille sauvage qui butine sur mes lavandes. Avec des jumelles normales, je devrais me reculer de 7 mètres pour pouvoir faire la mise au point sur la bestiole, pas très pratique, et on perd l’intérêt du grossissement. Avec ces petites Papilio, je peux me tenir à moins d’un mètre de la fleur butinée et je vois toujours parfaitement à travers les deux œilletons !

Résultat, l’abeille observée est parfaitement nette. Je peux me tenir à 50 cm de la bestiole pour observer chacun de ses traits, couleurs, pattes, poils… même un petit parasite qui s’accroche sur son dos.

Ceci est une simulation, mais c’est à peu près ce qu’on voit dans les jumelles.
À gauche : un gerris, à droite… une pâquerette.

Mais comment ça marche ? Il devait y avoir un ingénieur plus malin que les autres chez Pentax car pour éviter d’avoir un décalage entre les deux yeux quand on est près de l’objet observé, il a eu une idée géniale : plus la mise au point est proche, plus les optiques « louchent » vers la cible.

Les plus et les moins

Bon allez, pour terminer, elles ont quand même un défaut : elles ne sont pas spécifiées « étanches ». Ce qui veut dire qu’il faudra éviter de les manipuler trop longtemps sous la pluie sous peine d’une possible formation de buée. Je n’ai jamais eu le cas, mais on ne sait jamais.

Vous l’aurez compris, je suis fan de ces jumelles et si je ne devais en garder qu’une, ce serait celle-là. D’ailleurs, je n’ai que cette paire qui me convient pour tout : insectes, oiseaux, plantes, spectacles…

Elles sont disponibles dans 2 versions : en 6,5×21 et en 8,5×21 (plus de grossissement donc un peu moins lumineuses) pour un peu moins de 150€ (par exemple ici sur Amazon). Personnellement, j’ai choisi la 8,5×21, car je privilégie le grossissement. Je ne les utilise pratiquement jamais en intérieur (au musée pour observer les détails d’une œuvre ?) et rarement le soir donc la luminosité m’importe moins.

Et la concurrence ? Bah y en a pas ! Sur ce segment des jumelles qui voient bien de près, je ne connais que ce modèle. Si vous en voyez d’autres, laissez-moi un petit commentaire.

Pour préciser, j’ai acheté moi-même ces jumelles, cet article n’est pas rémunéré. Je les aime juste beaucoup 😉. Si vous voulez aider ce site et que vous voulez acheter ces jumelles sur Amazon, utilisez simplement ce lien.

*cette blague de m***e en intro a été réalisée par un cascadeur. Ne faites pas ça chez vous !